Sans prise en charge, certaines personnes peuvent développer, à tout moment, des crises d'angoisse ou des états de crise de panique.
En quelques séances, la Thérapie d'IMPACT Comportementale et l'IMO (EMDR), permettront de trouver tous les déclencheurs physiques, émotionnels et physiologiques qui ont permis à la peur initiale de s’installer.
NB: Mon accompagnement ne remplace pas une consultation de psychologue clinicien ou médicale, seul votre médecin peut établir un diagnostic.
C’est une peur ressentie de façon disproportionnée ou démesurée, que l’on a inconsciemment laissé s’installer et grandir en nous :
Comment ? : en ne voulant pas ou en ne pouvant pas affronter l'objet de votre peur dès la première fois, votre cerveau l'a enregistré comme un "danger vital", même si l'évènement ne représentait aucun risque. Puis, en ayant réagi de façon inappropriée à la situation, soit de façon exagérée ou au contraire en ayant une réaction prostrée, cette peur est restée "coincée" dans la zone du cerveau de traitement de la peur qui se nomme l'amygdale. Au fil du temps, cette peur a pris de plus en plus de place et, au lieu d'être traitée et placée dans l'hippocampe, qui est la zone du souvenir, elle s’est renforcée pour devenir phobie.
La peur est une réaction archaïque vitale pour vous protéger des dangers. Elle permet à votre corps de sécréter des hormones comme l’adrénaline et le cortisol, afin de vous permettre de mettre tous vos sens en éveil pour prendre la meilleure décision à votre survie.
Lorsque vous êtes confronté à une peur, l'adrénaline et le cortisol sécrétés par votre système nerveux autonome vous permettent de réagir intuitivement, sans réfléchir, de trois façons possibles :
Si une des deux premières solutions est prise, la décharge hormonale sera mise à profit en combattant ou en fuyant. Mais si c'est le figement qui est choisi par votre système nerveux autonome, il y a une très grande probabilité que la décharge d'hormones du stress laissée dans votre corps imprime cet évènement dans la zone du cerveau de traitement de la peur (l'amygdale) et qu'elle ne soit pas traitée pour se rendre dans la zone du "souvenir" nommée l'hippocampe. Votre peur reste cristallisée dans l'amygdale, et se transforme alors en traumatisme ou en phobie.
L’angoisse est la peur d’avoir peur.
C’est la peur de revivre quelque chose de désagréable et de faire une projection négative sur quelque chose de potentiellement dangereux que l'on a souvent déjà vécu.
Les mécanismes de défense s'activent pour ne plus avoir à affronter cette peur initiale. Des stratégies d’évitement se mettent en place, au point de se retrouver parfois dans des situations bien compliquées à gérer selon l’objet de la peur, pouvant aller jusqu'à la crise de panique.